C.R.A.Z.Y

Ca fait du bien de voir un bon film!
Si vous aimez les années 60, 70 et 80; les histoires de famille; les relations fraternelles, parents-enfants et de couple; vous serez comblés. Si en plus vous avez été intéressés par Brokeback Mountain sans en avoir aimé le traitement, vous serez ravis.
Bonne séance!
" Un portrait de famille qui dépeint la vie souvent extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite de leur bonheur.
De 1960 à 1980, entouré de ses quatre frères, de Pink Floyd, des Rolling Stones et de David Bowie, entre les promenades en moto pour impressionner les filles, les pétards fumés en cachette, les petites et grandes disputes et, surtout, un père qu'il cherche désespérément à retrouver, Zac nous raconte son histoire... 25 décembre 1960 : Zachary Beaulieu vient au monde entre une mère aimante et un père un peu bourru mais fier de ses garçons. C'est le début de C.R.A.Z.Y., le récit de la vie d'un petit garçon puis d'un jeune homme pas comme les autres, qui va jusqu'à renier sa nature profonde pour attirer l'attention de son père."

Jean-Philippe

Voilà un très bon moment, divertissant, parfois gentillet, parfois subtil et intelligent.
On a adoré les clins d'oeil à d'autres films et la dérision, surtout l'autodérision de Johnny Halliday.
On a aimé aussi découvrir autrement les chansons et les qualités vocales du chanteur et du coup les apprécier pour la première fois, vraiment.
Enfin, on a adoré Lucchini dans son rôle de fan absolu, tellement motivé et motivant.
N'hésitez plus!

Essaye-moi

Tony Takitani

"Tony a eu une enfance solitaire. Il perçoit donc les émotions comme anormales, voire immatures.
Quand il rencontre Eiko, il découvre les sentiments jusqu'alors ignorés : l'affection, et son pendant, la peur de sa perte.
Leur amour s'épanouit sans problème à une exception près: l'achat compulsif et irresistible des vêtements de marque, qu'Eiko accumule dans une pièce dédiée à cette obsession."
Un film étonnant, lent, dans les tons de gris et de blanc ou de marron sépia, sur un thème savamment répété de Ryuishi Sakamoto. Une nouvelle mise en image avec minimalisme et poésie. Les prises de vue originales, présentes les personnages au second plan avec des travellings latéraux qui permettent subtilement de passer d'une page de l'histoire à une autre. La voix off se mêle à l'expression tranquille des personnages.

Le secret de Brokeback Mountain

"A mes yeux, ce film ne reflète pas l'Amour.En effet, si une histoire d'amour se résume par des pulsions masculines inassouvies, comment pouvons-nous y croire? De plus,on peut traiter de l'homosexualité sans pour autant dénigrer la femme. Les deux acteurs n'ont aucune complicité et manquent de crédibilité; dommage qu'aucune sensibilité REELLE n'émane des personnages (mis à part leurs larmes...)On ne perçoit que le côté rustre des hommes(alcool,bagarre,machisme...) En ayant une tendresse particulière pour les homos de mon entourage, je ne trouve pas de vraisemblances ...Ils n'ont rien d'attachant... "

"Magnifiques images de l'Amérique... Mais que c'est ennuyeux !!! L'histoire et sa narration sont d'une banalité affligeante, un genre de melodrame lovestory comme on en a vu des centaines de fois, sur paysages de cartes postales, avec en toile de fond le pseudo commentaire de rigueur sur la dureté de la société américaine des années 70, etc... Ah non, pardon, c'est très original parce que l'on parle d'une relation homosexuelle ! Ce seul argument semble avoir réussi à transformer aux yeux de certains une histoire d'amour impossible à l'eau de rose misérabiliste ultra conventionnelle en chef d'oeuvre. Dialogues ridicules qui empêchent une interprétation crédible, caricaturale, ce film n'a pas suffisamment de qualité pour effacer tous ses défauts. Si vous l'ignoriez, vous apprendrez que les hommes se séparent en deux catégories : les bisexuelles / homo refoulés et les homophobes. Malgré toute l'admiration que j'ai pour le travail d'Ang Lee, surtout "un garçon d'honneur", "tigre et dragons", ce film a tout du produit marketing dirigé à la clientèle gay petit-bourgeois du secteur tertiaire qui rêve de la virilité romancée de l'ouvrier, du paysan, du pompier. "

Voici deux critiques qui traduisent assez bien mes impressions, quoi que... les miennes sont autrement plus violentes et négatives.
Je suis ressortie de la salle en colère avec la sensation forte de détester subitement les hommes. Les scènes d'intimité homo ou hétéro, très crues et brutales, m'ont vraiment choquée. Le doublage de très mauvaise qualité a rendu les personnages absolument faux tout comme leur maquillage qui cherchait vainement à les vieillir. Je n'ai pas vu leur désir et leurs sentiments amoureux naître, la première scène "d'amour" m'en a paru d'autant plus gratuite, incompréhensible et violente. Oui... j'imagine dans quel trouble deux hommes doivent se retrouver quand ils se sentent attirés l'un par l'autre au point de céder, surtout dans cette Amérique intolérante. Pourtant, rien à faire, je ne les ai pas crus, je ne les ai pas plaints non plus.
Et quel traitement de l'image féminine , tout le monde en prend pour son grade au moins !!!
Et non, l'Homme n'est pas un être sensible, parfait, et doux; c'est le seul message clair de ce film pour moi... bououououh!

Fauteuils d'orchestre

Une actrice populaire mais rêvant de cinéma intimiste, un pianiste surdoué qui rêve de jouer devant un public ignorant et naïf, un collectionneur qui vend en un soir toute l'oeuvre de sa vie, une jeune provinciale qui tente sa chance à Paris, car sa grand mère lui a dit : "je n'avais pas les moyens de vivre dans le luxe, alors j'ai décidé d'y travailler."
Tous ces personnages et leurs compagnons vont se croiser et se retrouver le temps d'une soirée au Café des Théâtres, où ils viendront soigner leur névrose devant un café ou un "tartare frites".
Voici un joli film, doux et rafraîchissant comme Cécile de France. Il véhicule des messages d'authenticité et de générosité qui font du bien. On y découvre, notamment, une Valérie Lemercier et un Albert Dupontel très crédibles et touchants.

Le chien jaune de Mongolie

"La réalisatrice de L'Histoire Du Chameau Qui Pleure nous conte à nouveau une belle fable de vie, enracinée dans cette terre de Mongolie qui lui est chère, et que l'on connaît si peu… ou si mal. Là-haut, dans la steppe, à mille lieues de la civilisation occidentale, vivent des familles de bergers autochtones qui, à la belle saison, vont faire paître les moutons sur les verts pâturages, puis migrent, l'hiver venu, vers d'autres cieux plus cléments. C'est l'une des ces familles que Byambasuren Davaa est allée filmer, dans leurs travaux quotidiens. Non pour en faire un documentaire, mais plutôt le témoignage d'une culture, d'un mode de vie, d'une existence qui résiste au monde moderne.
Le chien jaune de Mongolie est une fiction qui se situe à mi-chemin entre le mythe et la réalité. Le mythe, c'est cette légende du chien jaune, narrée par les ancêtres."

Un film lent, apaisant, attendrissant, merveilleusement simple, dont on ressort ragaillardi, en phase avec soi et avec la réalité.

Je vous trouve très beau

Voici un film à voir pour passer un joli moment, simple et rafraîchissant.
D'abord une parodie du monde agricole, le film devient touchant et vrai.
Le scénario est sans surprise mais le jeu des acteurs sonne juste.
Medeea Marinescu, dans ce rôle d'une femme roumaine qui cherche à s'en sortir en épousant un français, est rayonnante!

L'Enfant

gfgjhgff

Un très beau film, vrai, entier, dur souvent mais finalement très positif. A voir absolument.

n
hbc:nlmml

Esprit de famille

Un joli moment à passer avec des personnages aussi touchants et intéressants les uns que les autres. Pas de surprise particulière dans le scénario, mais la simplicité et l'humilité ramènenent souvent à l'essentiel et ça fait du bien.

lj

jl

;:

Match Point

Le Petit Lieutenant

Saint Jacques La Mecque 

 
Je ne suis pas là pour être aimé

Un film aussi modeste que touchant. L'intrigue est assez simple: un huissier, coupé de ses émotions, à la vie triste, s'éveille en découvrant la subtilité et la magie de la danse par le tango.
De la pudeur et la froideur, naît un lien fragile, invisible et pure entre cet homme qui se contrôle et une future mariée.
Les non-dits, l'impossibilité de communiquer, d'être soi, d'être spontané sont développés aussi bien à travers la relation amoureuse que les relations familiales.
Si vous n'aimiez pas le tango, je vous imagine très bientôt dans les salles de danse...

La Maison de Nina

Je n'avais pas vu ce thème traité au cinéma, ni ailleurs, d'ailleurs... : les maisons d'enfants qui ont accueilli durant la seconde guerre mondiale, les jeunes sans famille ainsi que les jeunes juifs survivants de la déportation. Comment revivre après les atrocités du génocyde, vues, vécues? Comment apaiser la peur, retrouver une place, la dignité humaine? Un film d'espoir, humaniste. Agnès Jaoui y joue le rôle d'une femme lumineuse, exemplaire de sagesse et de tolérance.

jklfjglfjg

Caché

La bande annonce était troublante et tentante: "Tiens on dirait que le cinéma français parvient à faire du vrai film-frisson", pensais-je...
Rien à voir pourtant avec les productions américaines.
Si ce film m'a laissé perplexe par la violence de sa scène sanglante et par sa fin ouverte; il me paraît important pour la culture cinématographique: c'est le seul film que je connaisse à ne contenir aucune bande musicale. L'un des rares à faire beaucoup parler (cf les divers forum sur le cinéma) à pousser les spectateurs à s'interroger, à remettre en cause leurs habitudes cinématographiques, à chercher du sens autour du thème abordé: la culpabilité.
Attention, ne faites pas comme moi, regardez le générique final jusqu'au bout, il contient une clé apparemment...

Entre ses mains

C'est le titre de ce film et son affiche qui m'ont d'abord attirée puis le fait de découvrir Benoît Poelvoorde dans un rôle dramatique. Il s'agit d'un thriller intime qui démarre comme un joli film d'amour qui décrirait la rencontre entre une jeune employée d'assurance authentique, épanouie et un vétérinaire séducteur, charismatique. Les véritables personnalités des deux personnages se dévoilent au fur et à mesure et la tention dramatique se fait de plus en plus pressante. Une réussite donc, sauf la fin, trop peu vraisemblable. Isabelle Carré est parfaite dans son rôle: fraîche, vraie, touchante.

lklkmlkm

Les Poupées russes

   Je l'ai d'abord boudé en réaction au tapage médiatique lancé deux mois        avant sa sortie, qui le faisait ressembler à une banale production américaine et non plus à un film d'auteur dignes des précédentes productions de Klapisch.
   Vraiment meilleur que L'auberge espagnole, c'est un excellent moment à passer durant lequel chacun trouvera, je pense, un clin d'oeil à sa vie; un film à l'esprit frais, dynamique, qui fleurte avec la caricature mais qui propose aussi des innovations cinématographiques inventives et drôles.
   Il concerne tout particulièrement les trentenaires en quête de choix professionnels et amoureux. Une jolie réflexion sur le rêve et la part qu'on doit lui accorder dans nos vies ainsi que sur notre éducation amoureuse.
   Les acteurs jouent remarquablement vrai; une mention spéciale à Kelly Reilly, très charmante, qui sublime le film et nous touche par sa sincérité.