Aller au cinéma depuis trois ans, c'est une sorte de voyage exotique rare et délicieux pour moi.... Bon, j'aurais sans doute pu créer l'événement plus fréquemment... j'ai tenté la chose d'ailleurs plusieurs fois, mais en vain, toujours un petit grain de sable pour mettre en déroute mon projet de cinéphile en dérive ...

Bref, est-ce la rareté qui rend mon regard trop critique ou bien au contraire le manque de gymnastique visuelle, qui m'aurait fait passer à côté de certaines subtilités du film ? Mais...
Je n'ai pas adulé le fameux The Artist...
Je n'ai d'ailleurs pas bien compris, pourquoi, comment il a obtenu tant de récompenses...












Bérénice Bejo a des jambes magnifiques, des dents superbes, beaucoup de charme et de fraîcheur et des tenues à tomber qui me font absolument rêver.









Jean Dujardin, le regard généreux et touchant,  peut donner, avec son sourire hollywoodien et sa mèche gominée, l'impression d'avoir vécu à cette époque.


Ben alors, ça devrait avoir fonctionné?!!!!? Et non...
Le scénario, c'est le scénario je vous dis!
Mais pourquoi avoir consacré les trois quarts du film à la chute de l'artiste? Une chute qui ne m'a pas émue, qui ne m'a pas semblée crédible du tout, que j'ai trouvée lente et si longue que je me suis ennuyée... 

Notamment, à cause du thème abordé : le délicat passage du cinéma muet au parlant du point de vue des acteurs, j'ai très vite fait une comparaison assez précise avec le fabuleux "Chantons sous la pluie". Toute la fraîcheur de Bérénice Bejo et le sourire séduisant de Jean Dujardin n'ont pu être à la hauteur de Debbie Reynolds et Gene Kelly que je ne me lasse pas d'admirer ...

Une note positive tout de même, "The Artist", dont l'esthétisme est  très soigné, a certainement le mérite de faire connaître le magique cinéma hollywoodien des années 50, à ceux qui l'ignorent encore.

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